Harry James

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Article écrit par Noah Deacon

Né le 15 mars 1916 en Albany en Georgie, Harry James est l’enfant d’un artiste de cirque. Son père, chef d’orchestre et le trompettiste du Mighty Haag Circus, a certainement été la première source d’inspiration de James. Voici comment ce dernier est passé de contorsionniste à une icône du Jazz.

Qui était Harry James ?

Ayant grandi dans le cirque, James est devenu lui-même un artiste dès l’âge de quatre ans, lorsqu’il a commencé à travailler comme contorsionniste.

Il se tourne cependant rapidement vers la musique, jouant d’abord de la caisse claire dans l’orchestre à partir de l’âge de six ans.

À 12 ans, il prend la direction du deuxième orchestre du Christy Brothers Circus pour lequel sa famille travaille alors.

Il a fréquenté l’école primaire de Beaumont, au Texas, où le cirque passait l’hiver.

À 14 ans, il a remporté un concours de musique de l’État en tant que trompettiste. Cet heureux événement lui a révélé sa vocation. et il décide de quitter le cirque et d’étudier la musique dans une école de musique à Beaumont.

James s’est intéressé au jazz à l’adolescence, jouant de la trompette avec des groupes locaux comme le Beaumont Elite Jazz Band et dirigeant des jam sessions.

La carrière de Harry James

Désormais trompettiste professionnel, James commence à jouer dans des groupes locaux. En 1935, il a été engagé par Ben Pollack. Il fait ses premiers enregistrements en tant que membre de l’orchestre Pollack en septembre 1936.

Peu de temps après, il est sollicité par Benny Goodman, qui dirige alors l’un des groupes les plus populaires du pays. James se fait rapidement remarquer dans l’orchestre de Goodman et, en décembre 1937, il commence à enregistrer en son propre nom.

Début 1939, le trompettiste quitte Goodman et lance son propre orchestre, qu’il présente en première à Philadelphie en février. Là, commence pour Harry James une carrière florissante de trompettiste et de chef d’orchestre.

En mai 1939, James est embauché par Glenn Miller pour jouer de la trompette dans le Glenn Miller Orchestra pendant plusieurs semaines. James a joué avec Benny Goodman puis a quitté Goodman pour former son propre groupe.

Il a également joué avec Miles Davis et Stan Kenton avant de prendre sa retraite en 1964. James a composé de nombreux standards populaires, dont « What Kind of Fool Am I? » « Chanter le , Chantez-le, chantez-le » et « Don’t Worry ‘Bout Me ». James a été intronisé au Big Band et au Jazz Hall of Fame en 1978.

Quelles étaient les influences de Harry James ?

Harry James était étonnamment ouvert aux influences. Sa principale influence était Louis Armstrong qu’il prenait pour modèle musical et source d’inspiration.

Mais il a fait ses armes au sein de l’orchestre de Benny Goodman qu’il a fini par quitter pour fonder son propre orchestre.

Sur le plan du style, il était profondément swing, mais restait aussi ouvert au bop qui, à la fin des années 1940, avait dépassé le swing en termes de popularité.

Gardez à l’esprit que le swing est un genre américain, il est donc probable que James ait été exposé au jazz par l’intermédiaire de Benny Goodman.

Quelles traces a laissé Harry James sur la musique ?

Harry James était l’un des instrumentistes les plus remarquables de l’ère du swing. Il avait un jeu de bravoure qui rendait son travail à la trompette immédiatement identifiable. Ceci a fait de lui le troisième artiste le plus populaire de 1945, derrière Bing Crosby et Sammy Kaye.

Harry James a surtout laissé une discographie riche faite de célèbres tubes comme :

  • I’m Beginning to See the Light
  • I Don’t Care Who Knows It ;
  • If I Loved You ;
  • 11:60 P.M.
  • Le Top 5 I’ll Buy That Dream It’s Been a Long, Long Time Waitin’ for the Train to Come In et plus encore.

Les albums les plus populaires de Harry James

Harry James est, après Glenn Miller, l’artiste le plus populaire de 1942. Au cours de cette année, sept de ses enregistrements ont atteint un sommet dans le Top 10 :

  • le Top 5 I Don’t Want to Walk Without You, avec la voix de Helen Forrest ;
  • le numéro un instrumental Sleepy Lagoon
  • le Top 5 One Dozen Roses, avec la voix de Jimmy Saunders ;
  • le Top 5 instrumental Strictly Instrumental
  • He’s My Guy, le Top 5 Mister Five by Five et Manhattan Serenade avec la voix de Helen Forrest.

Son tube suivant, I Had the Craziest Dream, avec la voix d’Helen Forrest, figure dans Springtime in the Rockies ; il est numéro un en février 1943.

James se produit régulièrement jusqu’au début des années 80. On lui diagnostique un cancer lymphatique en 1983, mais il continue à jouer, faisant sa dernière apparition seulement neuf jours avant sa mort à 67 ans.

Il mourut le 5 juillet 1983 à Las Vegas.

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Je suis Noah, un simple passionné de jazz qui a découvert ce genre musical en école de musique pendant mes cours d’histoire du jazz. J’ai commencé par regarder la complexité des partitions lorsque ce n’était pas de l’improvisation.